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Apprendre et représentation


francine.pellaud@gmail.com
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Séance 1 - 15 septembre 2010 - Francine Pellaud



Séance 2 - 8 décembre 2010

(je suis absente / cours formation continue à Chx-de-Fds)
Les documents de cours proposés :



Séance 3 - 22 décembre 2010

Suite de la présentation du 8 décembre 2010 (à partir de la dia no 26)
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  • Des paradygmes sont des fondements sociaux de la pensée qui caractérisent un groupe humain
    • ceux qui sont immortels seraient par exemple : la gamme, la base 10
    • ceux qui évoluent très vite par exemple : la mode
  • L'histoire de la couleur blanche et de ce que boit la vache est une heuristique
    • D'où vient la face sombre de la lune ? pour certaine personne la réponse est "c'est l'ombre projetée de la terre sur la lune" à cause de la forme ronde de la terre -> heuristique
    • ou c'est à cause de l'usage du parasol que l'on met entre la source lumineuse et l'ombre (mode de raisonnement à cause d'une conception fausse -> on a besoin de retravailler leur conception à ce moment-là.

Nouveau concept :
  • Construire, c'est bien joli, et quand la maison est déjà là ? on fait quoi ?
    • de la rénovation ! Par transformation en passant par une déconstruction-reconstruction en tenant compte de l'environnement (mais non, pas de la nature!)
  • > Le rôle de l'enseignant n'est plus seulement un transmetteur de savoir, mais de comprendre les conceptions de l'élève et de lui amener les bons outils pour qu'il avance.
  • Le modèle allostérique : l'analogie vient d'une protéine dite allostérique qui peut développer des potentiels différents selon la situation dans laquelle elle se trouve.
    • il n'y a pas de pédagogie allostérique, parce que les pédagogies piquent partout (ça dépend du sujet, de l'objet, de l'environnement, de ce qu'on veut faire)
    • CE MODELE EST UNE MANIERE D'EXPLIQUER CE QUI SE PASSE DANS NOTRE TETE LORSQUE L'ON APPREND...
    • il favorise la capacité de l'apprendre (apprendre à apprendre) par opposition au constructivisme ou on favorise la capacité de faire


Séance 4 - 23 mars 2011


Préambule / Moment de récapitulation

  • Expliquez brièvement pourquoi la lune forme parfois un croissant ?
  • Dessinez ce qui arrive à la pomme que j'ai mangée une fois déglutie ?
  • Qu'ai-je appris de ces deux situations ?
  • Tentez de formaliser ce qui s'est passé au moment où vous avez compris quelque chose et si un "outil" vous y a aidé.

  • > Ce qui est étonnant c'est de constater que ces questions ont touché les personnes de manières très diverses :certaines personnes ont capté et compris plus un des deux thèmes que l'autre, d'autres sont restés sur des acquits du genre c'est mon grand-père qui me l'avait expliqué et je n'ai pas changé mon point du vue, et d'autres encore ne se souviennent absolument pas qu'on ait abordé ce sujet-là !!!

Apprendre du côté élève :


J'apprends si :
  • je suis concerné, interpellé, questionné
  • j'y trouve un plus (intérêt, plaisir, sens)
  • j'ai confiance (en moi, dans la situation, médiateur)
  • je fais des liens, j'ancre les données (interdisciplinarité / on fait des liens quand on arrive à comprendre des notions par des disciplines différentes, et également lorsque l'on peut s'appuyer sur des connaissances préalables)
  • je mobilise mon savoir (lorsqu'on lui donne des moyens d'être porteur de son savoir, il peut aussi créer des liens)
  • Je trouve des aides à penser (symboles, schémas, analogies, métaphores, modèles...) -> évidemment ça génère des redondances
  • Je prends conscience du savoir (c'est souvent dans la contextualisation que l'élève trouvera l'intérêt, qu'il prendra conscience de l'intérêt d'un savoir) - de certaines expériences ratées ont découlé de magnifiques inventions
  • Je me confronte / je suis légèrement déstabilisé (autres, réalité, informations) -> voir les expériences du premier cours (certaines étant contre-intuitives, ce qui signifie que d'emblée on pressentait une réponse qui n'est pas la bonne parce que la logique expérimentale n'est pas la même)
  • Je me lâche (on ne peut se lâcher que dans une situation de confiance), c'est être d'accord d'apprendre finalement
  • Je prends appui sur mes conceptions

Apprendre du côté de l'enseignant

  • Transformer ses conceptions pour être capable de SAVOIR IMAGINER, OSER INNOVER
    • Le rôle de l'enseignant pour que l'élève trouvent du sens aux savoirs c'est de devenir un metteur en scène pour surprendre les élèves - concerner, questionner, interpeller et conceptualiser
    • ébranler système cognitif et créer des dissonances (bousculer leur conception, les maintenir dans un état d'éveil)
    • gérer le temps nécessaire à l'apprendre (ça ébranle trop les élèves si on les stresse)
    • accompagner un élève c'est délicat, il faut à un moment donné c'est trouver l'équilibre entre je te laisse faire, je t'amène mon aide, je te déstabilise mais pas trop pour que tu ne sois pas découragé
    • favoriser la prise de recul par l'expression orale, par l'émission et la formulation d'hypothèses, par la créativité, par le passage à l'écrit (avec un vraie réflexion)
    • favoriser la communication, les mises en relation, la mobilité de la pensée, le travail en réseau
    • utiliser les intérêts les compétences spécifiques des élèves, pour y trouver aussi du plaisir
    • proposer et / ou faire élaborer des savoirs (quand on l'a pas fait soi-même on a plus facilement de chance de l'oublier)
    • proposer et / ou faire élaborer des repères et des liens
    • diversifier les outils et les ressources didactiques
    • diversifier les approches pédagogiques

Questionnement individuel
Le rôle de l'enseignant, quelles caractéristiques ? (en annoter 5 qui nous paraissent les plus pertinentes)
  • être à l'écoute (des besoins, des intérêts, des difficultés, ...)
  • transparence et communication (il faut que les élèves sachent où ils vont en côtoyant un enseignant qui sait où il veut les emmener)
  • se remettre sans cesse en question, prendre du recul et savoir se renouveller
  • proposer des thématiques qui permettent la transdisciplinarité
  • qu'il soit motivant, stimulant, être positif et croire en l'élève
  • être organisé et préparé mais aussi être capable d'improviser
  • qu'il ait des objectifs clairs aussi en enseignement
  • grande diversité d'outils pédagogiques, trouver des chemins de traverse, improviser
  • préparateur (préparer le terrain pour amener l'élève à passer des stades, rendre l'élève autonome face à la tâche)
  • accompagnateur (instaure un cadre sécurisant)
  • professionnel dans sa relation (permet à l'élève de se sentir stable dans la classe)
  • ne pas prendre l'échec de l'élève comme son propre échec
  • lien entre l'institution et l'élève

Ses conceptions :
  • Etre un préparateur en suscitant la curiosité et en donnant un contexte à l'apprentissage
  • être un accompagnateur dans l'acte d'apprendre en suscitant la découverte et l'élaboration des savoirs
  • ne pas être un transmetteur omniscient
  • prendre l'erreur comme un pas vers l'apprendre et ne pas la stigmatiser
  • prendre le temps, indépendamment du programme

A propos du livre "Comment enseigner les sciences

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Séance 5 - 4 mai 2011


Présentation d'un travail terminé :

Organisation d'un anniversaire (les enfants devaient tout organiser du début à la fin, classe spécialisée de 8 élèves de 5-7 ans)
  • objectifs du projet en général
  • objectifs de l'activité
  • Prise de conscience de ce qui pose problème, entre eux
  • Poser les problèmes, comment faire pour ?
  • inventer des solutions
  • penser à ce qu'on va faire ensuite
  • mettre en oeuvre les processus du projet (dans le temps, qui va faire quoi)
  • Diverses conceptions autour d'une thématique précise (récolte de réponses) + analyse des réponses








Ressources intéressantes :



Travail à fournir: (15 juin 2011)
  • Se pencher sur un ou des cas (suivant la situation professionnelle) détaillé, décrit, observé, et on en tire des conclusions.
  • Si on se trouve dans une classe régulière, on peut très bien lancer un thème (de sciences par exemple), on observe, on cherche à savoir pourquoi ça ne marche pas, on va chercher les conceptions de nos élèves.
  • On peut faire un pré-test, en analysant les conceptions, et puis à partir de ce que je découvre, j'essaie de trouver des outils pédagogiques, didactiques, pour aider l'élève à aller plus loin dans son apprentissage, avec description de la conception. Je fais un choix de l'outil ou de la séquence didactique.
  • On pourrait aussi faire un travail d'investigation sur moi-même ou sur des collègues.
  • On peut également questionner les élèves : pour vous c'est quoi apprendre ? et les confronter à notre propre point de vue d'enseignant.(métaphoriquement parlant, elle souhaite un bonzaï... avec tout ce qu'il doit contenir - racines, troncs, branches, feuilles, fruits, etc.)

Mon travail sur les liquides pourrait être amélioré de la manière suivante :
1. Mettre en évidence les conceptions (après questionnement)
2. Analyser les conceptions des élèves
3. Comment trouver les outils pour faire progresser ces conceptions






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