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DasMaes
Langage et Communication
Sophie Willemin
Ressources intéressantes
Normes bibliographiques
Voilà des normes bibliographiques pour insérer des références dans un texte.
Les références sont à indiquer dans le texte selon les normes APA.
- (…) l’efficacité du traitement de certains types de troubles en dépend (Lüthi Faivre, 2003 ; Montfort & Juarez-Sanchez, 2004)…
- (…) selon la description de Robert-Tissot (2003)…
- (…) l’aide qu’ils ont reçue est devenue « invisiblement présente et impliquée dans [leur] résolution apparemment autonome du problème » (Vygotsky, 1985, p. 28)
A la fin de l’article, mentionner les références complètes selon ces indications :
Références
- WINNYKAMEN, F. (1990). Apprendre en imitant. Paris : PUF.
- FAYOL, M. (1992). La compréhension en lecture : bilan provisoire et quelques questions, in : P. Lecocq (Ed.), La lecture. Processus, apprentissage, troubles. Lille : P.U.L., 79-101.
- PLANES, S. (1998). Ecriture narrative et traitement de texte, Langage et Pratiques, 21, 23-32.
Si vous citez un cours vous pouvez mettre simplement une note de bas de page type "cours F. Pellaud, HEP-BEJUNE, MAES".
Si vous avez des questions, vous me faites signe.
Ressources de cours
- Cours no 1 - 15 septembre
Cours no 2 - 29 septembre
Cours no 3 - 20 octobre
Préambule
- Grottes de Lascaux : sans doute que les hommes parlaient déjà depuis un bon millier d'années avant que de vouloir laisser une trace sous forme de dessin
- Définition Pictographique = préécriture (écriture par le dessin)
- A vient du sumérien Aleph qui signifie taureau (= énergie, permet de labourer la terre, donc est important)
- B vient du mot bet qui signifie maison (avec le taureau, il faut avoir une maison pour se protéger)
- C signifie chameau (avec le taureau et la maison, il faut également posséder un chameau pour les échanges)
- Ces lettres de l'alphabet ont probablement été classé par ordre d'importance
- Définitions
- Littéracie ou Littératie = compétences de lecture et écriture
- phonogrammique : un son = une lettre ou un ensemble de lettres (la langue serbo-croate est phonogrammique)
- sémiogrammique : en plus on ajoute le sens tiré de l'étymologie
- morphologique : le rajout du s ou x pour le pluriel est une difficulté supplémentaire de la langue française (volontairement rendue difficile).
- Pour un élève en difficulté ne montrer que l'un de ces 3 aspects est moins difficile à résorber par la suite.
- Conscience phonologique :
- Il est important que commencer par travailler le syllabique avant tout autre chose (à privilégier à l'école enfantine avec les rimes d'abord / et chocolat le cho commence comme, on entend cho dans, finit comme...)
- Puis d'avoir une première approche alphabétique avant que de passer au phonème
Conclusion :
Tout apprentissage de la langue se fait donc en parlant, il faut également donc tenir compte du format de communication utilisé (comment je communique, comment je présente la matière, comment je fais), c'est un jeu d'interaction et que ce n'est pas toujours que l'élève qui est en difficulté. C'est par l'étayage de l'enseignant que l'on va pouvoir aider l'enfant à construire son langage et c'est également dans ce contexte que certains élèves peuvent perdre des facultés. L'interaction nous rend plus ou moins compétent
Ressources intéressantes :
- Livres :
- "Les mystère de l'alphabet" Marc-Alain Ouaknin
- "L'écriture avant la lettre" Emilia Ferreiro (travail sur la transition oral-écrit)
- "Les langages de l'humanité" Michel Malherbe (une encyclopédie des 3000 langues parlées dans le monde)
- "A vous de jouer et d'aider votre enfant à apprendre" Ayala Manolson / Barabara Ward / Nancy Dodington www.hanen.org
Sites à consulter (proposés par Sophie Willemin) :
Cours no 4 - 24 novembre 2010
- Diapositive no 1
Lecture / Le projet de lecteur / scripteur (Tonucci 1982)
- Diapositive no 2
La description même du mot maman (lecture + compréhension)
- Diapositive no 3
Représentation d'un oiseau. Pour voler, si l'on a qu'une seule de ses ailes qui fonctionnent, on tourne en rond, et puis pour pouvoir voler, il faut la conscience de la où l'on veut aller (représentation de la tête en projet de lecture)
Le projet de lecteur est aussi fondamental que la capacité à décoder (il faut qu'il ait une petite idée de à quoi ça sert de lire)
L = D x C (Lecture égale résultat du décodage multiplié par la compréhension)
D = décodage -> on peut lire un mot sans comprendre ce qu'on a lu (logatome = mot qui ne veut rien dire)
Petit travail par groupe :
- Qu'est-ce que j'aime lire ?
- des romans, des romans policiers, des récits, moi j'aime être surprise, je ne cherche pas un type de roman particulier, juste pas science-fiction, BD, magazines, j'aime être emportée par la lecture, j'aime les histoires qui ont un début et une fin, j'aime pas trop les journaux, j'aime pas trop la poésie (c'est pas facile d'accès), j'associe un type de lecture avec un lieu, recettes de cuisine, lettres d'amour, bible, documentaires, philosophie
- Quelle est la dernière chose que j'ai lue ?
- un article sur la dyspraxie ce matin, l'espace thérapeutique - texte de base en psychologie, le journal 20 minutes dans le train - Harlan Coben, roman américain, info machine à café, panneaux routiers, météo natel, sms, l'heure, teletext, email,
Ce que l'on constate, c'est que la plupart du temps la lecture n'est pas un plaisir. La lecture est utile.
On est confronté souvent à des élèves qui n'ont aucun plaisir en lecture.
(ALL - enquête de type Pisa pour les adultes - office fédéral)
Si on fait aucun effort de lecture dans le temps, les synapses se font de plus en plus lentement, et on perd des compétences.
On peut faire le même genre de test sur la mémoire : s'il y a une perte de mémoire chez la personne âgée, c'est plus dû à la déprime qu'à un perte de capacité intellectuelle due à l'âge.
- Comment ai-je appris à lire ?
- avec la méthode l-i li / lili a ri
- Martine, prénoms, nourriture, envie de faire la lecture à un plus petit
- je sais que savais lire avant d'aller à l'école par la mise en abîme
- par imitation avec les grands frères
- avec la méthode sablier
- trouver du sens en lisant les enseignes publicitaires
- méthode syllabique
- Comment l'enfant apprend-il à lire ?
- on peut commencer par le code - apprendre à connaître le nom des lettres
- on part souvent par l'affectif de son propre prénom et de celui des copains (par photographie)
- il aligne les lettres dont ils connaissent le code
- il raconte et faisant les mine de lire un livre (jouer à lire)
- très grand rapport à l'affectif
- soutien par gestuelle,
- par les différentes méthodes de lecture (travailler sur un son et ses différentes graphies = correspondances grapho-phonétique),
- imitation, imprégnation, analogies (réfléchir sur),
- décorticage, adressage
- on apprend à lire en écrivant
- en comprenant que c'est utile
Comme au scrabble ou au mots-croisés, dans notre tête on a une boîte à mots à l'écrit et à l'oral (=lexique orthographique), lorsque que nous lisons un mot dont les premières et dernières lettres sont correctement posés et le reste mélangé, notre cerveau fait ce travail, il remet dans l'ordre les lettres (comme dans les jeux), mais de manière inconsciente.
Ce sont les élèves en difficulté de lecture qui nous montre, en tant qu'enseignante, quelles sont les différentes approches à pratiquer pour remodeler les méthodes d'apprentissage de la lecture.
Si l'on ne se souvient généralement pas de l'enseignante comme étant la personne qui nous a appris à lire, c'est parce que justement c'est nous avons appris par nous-mêmes essentiellement. Il faut juste des interactions autour du langage écrit, mais pas forcément une méthode ou une didactique particulière. C'est comme un processus qui est en marche depuis l'enfance pour s'approprier ...
Quelles stratégies pour faire remonter à la mémoire un événement particulier ?
- poser des questions pour réactiver le contexte...
En tant que formateur, il est bon d'être encré dans la réalité pour faire passer un message et un apprentissage au futur lecteur. Lire et écrire pour moi c'est ...
- A quoi ça va te servir d'apprendre à lire ?
- il y a des représentations culturelles : ma maman elle lit l'illustré
- il y a des représentations circulaires : je dis ce que la maîtresse veut que je lui dise
- Diapositive no 5, 6, 7, 8, 9, 10
Quelques exemples très précis d'enfants qui trouvent des raisons au fait qu'il ne veulent, ne peuvent pas lire.
> Il faut situer l'enfant (apprendre, questionner l'enfant, repérer les représentations à risque) pour pouvoir ensuite commencer un cheminement de solutions à trouver et à mettre en place.
- Diapositive no 11
- L'idée que les enfants ont (mais aussi des adultes souvent) que la lecture "sérieuse" c'est lire des contes, des histoires.
- Diapositive no 12
- il ne faut pas oublier de tabler sur l'utilité de la lecture par rapport au plaisir de la lecture... Il n'ai pas obligatoire d'aimer lire ! On peut comprendre l'utilité de quelque chose sans avoir forcément envie de le faire...
L'apprentissage du français, selon les études, demande deux ans. On parle déjà de troubles du langage en 2ème année, alors qu'ils aurait simplement besoin de cette deuxième année pour continuer leur apprentissage.
- "Pour toi, c'est quoi quelqu'un qui lit bien ? oh, ben c'est un intello, c'est une fille".
- Mauvaise estime de soi ... qu'est-ce qui est accessible pour toi, qu'est-ce que tu te sens capable de faire ?
- Diapositive no 13
- Une expérience a été faite de promouvoir 10 min de lecture totalement libre, avant la récré, même la maîtresse lit, ça donne de la place à la lecture qui n'est pas toujours objet de jugement et de contrôle.
- Diapositive no 14
- Expérience du Locle : Lire et faire lire
- Diapositive no 15
- Ca ne suffit pas que l'enseignant sache lire pour faire apprendre à lire !
- Diapositive no 16
- Il faut aussi beaucoup de supports écrits dans la classe pour qu'un jour un élève trouve le déclic pour un de ces livres-là. Offrir une grande palette de livres différents.
- Aider les élèves à réfléchir à savoir comment ils font pour lire. Plutôt que de les faire répéter sans arrêt, les faire verbaliser leurs démarches
- Diapositive no 20 et 21
- Selon le niveau des parents (bon pour la dia 20) et (difficile pour la dia 21), la manière de décrire l'école primaire peut aussi mettre l'enfant dans une idée de perspective ou de contrainte.
Cours no 5 - 16 février 2011
1ère partie du cours
Lecture / décodage
- Amener l'enfant à la lecture silencieuse : c'est qu'il a obtenu une vitesse de décodage suffisante
Diapositive no 2 et 3 : exercice de décodage d'un texte complexe (sans repère typographiques : titre, marge, police, interlignes, ponctuation, espace, etc.). On ne peut pas se concentrer sur le contenu, car le décodage prend toute l'énergie, toute la concentration.
Diaposition no 4 : écriture phonétique par un élève (plus facile à lire que la précédente)
Diapositive no 6 :
Diapositive no 7 :
test de vitesse de lecture sur internet
Diapositive no 9 : avec des mots encore jamais vu, on doit décoder puis assembler. Ensuite, plus on l'a vu et revu, le mot entrera dans notre lexique orthographique personnel. c'est l'adressage.
Diapositive no 11 : voir le tableau de Delahaie (entre décodage/assemblage ou lexique)
- Lecture : Favoriser la réussite en lecture : les maclé (Modules d'approfondissement des compétences en lecture écriture (André Ouzoulias, Editeurs)
- On peut travailler également l'imprégnation syllabique, avec des cartes éclairs
- jeu sylabozoo>> Pour les enfants qui ont des problèmes de lecture lettre à lettre, il faut insister pour les faire avancer plus vite dans la vision du mot pour lui montrer qu'il a sans doute réussi à lire le mot
>> Pour l'enfant qui invente, au contraire, lui cacher la fin du mot pour contrôler avec lui ce qu'il a vraiment lu
Diapositive no 19
- Site ONL, observatoire national de la lecture
2ème partie du cours
Lecture / Compréhension
Diapositive no 4 et 5
- les mots ne disent pas tout, il faut faire un travail d'inférence
- remplissage de ce qui manque dans le texte).
Manuels : Lector et Lectrix : travail de la compréhension de texte
Livre les cercles de lecture
Exercice : Lorsque l'on lit un texte aux élèves leur demander combien il y a de personnages dans le texte.Par exemple, pour eux, même si on parle de la princesse, de la fille du roi, de la jeune fille riche, qui est le même personne décliné sous différents termes, ils peuvent voir plusieurs personnages.
Diapositive 6 et 7
Diapositive 9
- Trouver des textes de tout type pour rester dans la zone proximale de développement
- Application Antidote pour Iphone
- Jeu : Lire / Lier (Cycles 2 et 3 soutien et remédiation), Apprendre à interroger l'écrit / Décoder l'implicite des textes / Etablir
Diapositive 10
- Les élèves peuvent rencontrer de grosses difficultés au niveau syntaxique avec les phrases relatives
- Il faut mettre du "meta" pour lire certaines phrases :
- les petits pois sont rouges / les poules du couvent couvent
Diapositive 13
- Dans ce texte, si l'enfant a un problème de mémoire verbale, si le décodage n'est pas acquis, il aura de la peine à voir quel est le personne principal et quand le voit-on dans le texte.
Diapositives 14
- Remplacer les mots répétés qui sont les sujets de l'histoire
Diapositive 15
- compréhension et sens de ces petits mots
Diapositive 16
- nulle part, on n'indique que le personnage n'est dans une grotte, donc avec la compréhension on peut le déduire.
Diapositive no 18
- Sous HEP, on trouve une conférence de Roland Goigoux
Site internet : http://www.arld.ch
Troubles du langage / disphasie
Cours 7 - 11 mai 2011
Troubles du Langage écrit I / dyslexie et lecture
- arrivée en retard (oubli), je prends en cours
- dia 8 :
- dyslexie et dysorthographie sont souvent liés, imbriqués, surtout quand on parle de problèmes phonologiques !
- > problème de décodage
- > 60 %
- dia 9 :
- dyslexie de surface : les lecteurs lisent bien (souvent des filles) mais très lentement (ça a l'air d'un bon décodage)
- mais grosse difficulté à lire des mots irréguliers
- > problème d'adressage (usage quasi systématique du décodage grapho-phonologique)
- > 20 %
- dia 14 :
- Ce qui marche vraiment : "ce qui semble avoir montré une certaine efficacité..."
- dia 16 :A LIRE (théorie)
- http://www.ge.ch/oj/pdf/dyslexie.pdf
- L'effet Domino Dys / Guilloux, R. 2009 (Montréal : Chenelière/didactique
- Repérer et accompagner les troubles du langage / Outils pratiques, mesures pédagogiques, adaptatives et rééducatives / Dominique-Anne Romagny / Ed. Chronique Sociale
- L'orthographe en crise à l'école
POUR LES ELEVES :
Trucs et astuces :
1. Cacher le mot lu pour faire pousser la lecture en avant (avec un doigt par exemple) -> on favorise l'adressage / vitesse
2. Cacher le mot syllabiquement (par la droite) -> on favorise le décodage / lenteur
Troubles du langage écrit II
Orthographe et production écrite
Que faire en cas de régression ? (cas de Camille)
- identifier toutes les fois où il est remonté dans la courbe du monté et du descendre dans l'évolution
- je vois que tu as régressé depuis qu'on sait que tu ne seras pas dans la classe de soutien...
- tu te rappelles comment on avait fait - comment avais fait ton orthophoniste quand tu avais ces difficultés ?
- Ce qu'il faut comprendre c'est comment il va s'adapter quand il aura des difficultés ? dégager de la nostalgie
- Où que tu ailles tu auras besoin, de ta force de caractère, de ta mémoire de ce que nous avons appris ensemble
- mettre en place des points de repère pour mettre en évidence toutes les fois que tu fais du bon boulot, c'est pas bon pour toi quand du chutes... on a le droit d'être déçu, mais on peut mettre en oeuvre des stratégies pour te remonter.
-> hiérarchiser les erreurs du texte : erreurs phonétiques / selon l'importance et ne pas tout vouloir "réparer" en même temps
Comment présenter le document de travail :
Mise en page :
- justifier le texte à droite
- nom, prénom, date, HEP-BEJUNE, MAES
- mettre des numéros de page
- ! pas trop de !!, ..., ?!
- ! au langage « familier »
- pas besoin de mettre le titre du livre dans le texte, juste auteur + date, voire numéro de page si citation entre guillemets.
Contenu :
- intro avec « question », thématique posée + vous présenter (lieu de travail, élèves)
- thématique : introduire avec éléments théoriques qui vous ont inspirés (avant de rédiger, pendant,...)
- analyse : pensez à faire des paragraphes de synthèse
- discussion (peut être intégrée à la conclusion) : doutes, convictions, ce qui reste en suspend
- conclusion : synthèse du tout et perspectives
- intro et conclusion plutôt « courtes »
Autres :
- liens théorie/pratique explicites
- « implication » personnelle (qu’est-ce que j’ai à voir dans le comportement langagier (oral/écrit) de mes élèves ?)
Livre intégral en version PDF
Ressources intéressantes :