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Pastille F3Mitic CMS - 10 septembre 2005

Discussion introductive sur la collaboration :

PfJ : Projet de calendrier celtique à l'école secondaire de Bellelay (concours environnement jeunesse). A partir du moment où tout le monde avait décider de travailler sur ce projet durant au moins 6 mois. Cela a permis de voir qu'il faut vraiment avoir un projet pour profiter d'une grosse expérience de collaboration (que cela soit entre enseignants ou entre élèves)...

Georges-Alain : Image de la maison qui se déplace. Rappel d'une expérience en Bretagne, croisière de formation de skiper. Le skiper a mis en place une pédagogique de forme socio-constructiste. La collaboration est très intéressante lorsque les pairs ont des compétences très complémentaires. D'autre part, il faut aussi compter avec la confiance et le lâcher prise.

Michel : la collaboration vécue était destinée à des enfants de l'école secondaire pour lesquels on avait tenté de mettre sur pied quelques activités leur permettant de réfléchir sur eux-mêmes, en hygiène de vie, etc. (thème du camp : saveur). Collaboration entre des enseignants d'école secondaire (qui prioritairement sont branchés sur leurs branches respectives) et des étudiants de l'école normale et leurs formateurs (qui étaient plus ouvert aux notions d'apprendre à apprendre) ... découverte d'un autre métier par l'échange dans les différentes activités.

Philippe : Image de musiciens (sans chef d'orchestre). Le chef d'orchestre peut être là, mais permet à chacun des musiciens d'exister, d'échanger, de remplir des objectifs sereinement. Un joli concert.

Christian : Enseignant d'histoire a collaborer avec l'enseignant d'art pour créer un billet de banque à l'effigie d'un personnage historique. Les élèves étaient satisfaits d'avoir pu créer un produit fini en travaillant sur deux activités distinctes.

Laurent : Quand je pense à la collaboration, je pense aussi à complémentarité (harmonie, qualités différentes à mettre en commun, reconnaître ses propres qualités sans comparer avec celles des autres, mais plutôt en les partageant). Le côté négatif de la collaboration, c'est que certaines personnes veulent tout faire. La collaboration c'est aussi ludique. Organisation d'un rally collaboratif au niveau du village, avec des équipes d'élèves qui doivent découvrir des énigmes, devinettes, jeux dans des postes. Le respect des qualités de l'un et de l'autre enseignant partenaires du rally permet de mettre tout le monde à l'aise (élèves comme enseignant). Apprendre quelque chose de l'autre, montrer ce que je sais faire et oser parler de ce que je ne sais pas faire.

Clara : expérimente la collaboration dans sa vie professionnelle de tous les jours. On peut voir les mécanismes qui amènent à la collaboration en observant des enfants qui ne la connaissent encore pas. Différentes étapes intéressantes à observer chez les enfants d'école enfantine. Apprendre que ce qui est à soi est pas forcément que ce que les autres ont à m'amener et à partager. Au stade adulte, on est conscient que l'éclairage apporté par quelqu'un d'autre permet, outre l'aide qu'on apporte, d'ouvrir des portes. Dans le regard de confiance, on ne perçoit pas la concurence, un côté naturel.

Andy : collaboration au niveau des séminaires de langues vivantes (entrée en matière de chaque grand chapitre). Lors des séances de préparation, il y a une longues périodes de flottement, et même si on partage la même philosophie, on a des interprétations différentes. Il faut donc être capable d'écouter l'autre, on trouve comment empoigner le problème, trouver le cheminement. On partage l'informel (évidemment, il faut avoir une certaine expérience les uns des autres), qui est hyper important également.